Hé bien, Catherine et maman, vous avez bien deviné, j’ai acheté les rouges finalement.
J’ai passé le reste de ma soirée de magasinage à me demander si je devais les échanger pour les bleues. Mais je me suis remise de ce dilemme terrible et depuis j’assume très bien le rouge éclatant.
Et maintenant, je suis convaincue qu’entre les bottes Sorel et moi, il y aura TOUJOURS une relation amour/haine…
Je suis rentrée au bureau le lendemain matin les pieds bien au chaud et au sec. Heureusement, car ce n’était plus des lacs que j’ai traversé, c’était des fleuves!
En prime, j’avais deux petits trous brûlants de douleur sur les tendons d’Achille! Et oui, comme dans mon enfance, des bobos! Des bottes Sorel, il faut “casser” ça!
Heureusement, chez Urgences-santé, les pansements sont plus faciles à trouver que les stylos! Et en entendant mon histoire, deux superemployés anonymes ont soigneusement pansé mes plaies avec des band-aids gros comme des cartes de crédit!
“Waw! On dirait que tu as fait ça toute ta vie!” Que je dis.
“À peu près!” Qu’il me répond!
J’ai aussi remporté la moitié des pansements qu’il restait dans la boîte pour survivre jusqu’à la fin du processus de ramollissement des bottes (qui est toujours en cours)!
Depuis ce jour, je joue dehors comme une enfant… et j’écoute mes talons qui traînent comme si je venais de marcher Compostelle!
Fin